jeudi 12 avril 2012
J'avais des choses à dire, et pas tant à montrer...!
ah ben oui...c'est pas vraiment des images d'art d'impression, c'est sûr! (même si de filles nues font toujours une impression assez forte!)Mais puisque je ne fais la promotion de ce blog, j'y met ce que je veux! Et cette image ne fais pas moins partie que les autres de ma production artistique! Il s'agit de mon gagne-pain, celui qui me permet de survivre à mon mode de vie d'étudiante pauvre!
En fait, quand je ferai la sortie de ce blog, c'est à dire: annoncer à mes proches qu'il existe et les inviter à le visiter s'ils se demandent ce que je fais, donc, dans la vie...eh bien il se pourrait que certain s'intéressent aux pages antérieures et je me suis promis d'avoir au moins une image par...page.
Et puisque, dans mon étourderie passagère, je semble avoir égaré le fruit de mes dernières expériences sérigraphiques (néologisme que j'affectionne), je me reprends en y insérant de belles filles, c'est si simple!
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Aujourd'hui, en plus d'avoir été assistante à l'impression pour mon prof, j'ai assisté à un forum de discussion des étudiants en maîtrise sur le thème de l'espace négatif et de l'ouverture à l'oeuvre. J'ai trouvé excellentes toutes les présentations de étudiants, mais j'ai surtout été touchée par la dernière présentation, celle de Catherine Béchard. J'aurais de la difficulté à résumer ou reproduire l'éloquence de ses propos, mais son oeuvre et sa réflexion qui portent sur la dualité silence/son m'ont vraiment profondément touchés. La force de son utilisation du silence m'a frappé lors de la lecture "live" d'un texte destiné à l'enregistrement m'a transporté par sa force. Mais ce qui m'a marqué, c'est la façon dont la parole et le silence se succédaient lors de sa présentation formelle, et que lors d'une description impromptue ou lorsqu'elle répondait aux questions, elle meublait les silences de "euhs" bien présents! J'ai trouvé ça cocasse d'abord, mais en me posant la question, ce que ça voulait dire pour moi, c'est que l'appréciation du silence, ou son affirmation, s'inscrivait dans un contexte d'achèvement: du résolu. En ce moment, je l'écris en mots et j'ignore si c'est même clair pour quiconque tenterait de lire ceci sans avoir été dans le contexte, mais j'ai ressenti physiquement l'effet de cette "découverte" par des palpitations et des frissons! Je n'ai pas osé prendre la parole au moment de la période de question, encore toute renversée, ayant peur de balbutier en tant que ti-coune du BAC qui arrive au milieu de la conversation des grands...je vivais un échantillon du syndrome de l'imposteur, mais je sais que cette part de réflexion en est une qui m'a ouvert encore une porte dans mon flirt à la maîtrise...
Mais c'est pas dans bientôt... j'ai une vie à vivre, moi!
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:)
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